S’OPPOSER / RÉSISTER À L'OURAGAN DE TECHNOLOGIE


Par

Jim Stewart

Directeur, Center for Lifelong Learning, Western Seminary


Introduction

Son impact sur le ministère d’église aujourd’hui

Son impact suur la famille aujourd’hui

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Introduction


La grande majorité des dommages portés à la Nouvelle-Orléans à la suite de l’ouragan Katrina n’ont pas été le résultat des vents de l’ouragan de catégorie 3. Comme nous le savons tous très bien, la ville a été dévastée en grande partie par l’énorme montée d’eau qui a inondé les digues qui entourent la ville, violant des uns et surmontant d’autres. Les protections qui avaient été mis en place avec une telle confiance pour résister à la force des vents et de l’eau étaient insuffisantes pour la tâche et ne pouvaient tout simplement pas se tenir.

Depuis les premiers jours de l’âge de l’ordinateur personnel dans les années 1980, l’« ouragan de technologie » a été en train de se former. Les «eaux chaudes» de la Toile alimentant sa croissance, ouragan numérique approche aujourd’hui presque certainement de la force d’une catégorie 5 et semble prêt à écraser tout obstacle sur son chemin. Il va passer au-dessus, au-dessous ou à travers tout obstacle ; ni rien ni personne ne semble capable de résister à son pouvoir. Que nous est devenu la culture où notre réfrigérateurs nous envoie un mail lorsque son ampoule est grillé? N’est-il rien de sacré? N’y a-t-il rien en mesure de résister à la puissance de l’ouragan de technologie de nos jours ?

Ces jours-ci, il y a des signes qu’un nombre croissant de nos concitoyens, hommes et femmes de cœur noble et de caractère fort, se rangent devant les barricades pour protéger ce qu’ils estiment profondément. Des poches de résistance se forment, chez des individus comme dans certaines institutions, pour contester l’idée dominante que de résister à la vigueur de la technologie serait de faire appel à la sagesse du Señor Donquichotte pour combattre l’« ennemi imbattable ».

En vue d’une divulgation complète, je l’admets, je suis un technophile impénitent. J’aime mes « jouets teches », mais je reste critique envers les ressources d’entreprise basées sur la technologie. Avec très peu d’efforts -- à l’éternel chagrin de ma femme -- je peux presque toujours trouver une raison de croire que les nouveaux produits et systèmes vont améliorer nos vies. Ils nous aident à travailler plus rapidement, à faire des choses que nous ne pouvions auparavant, ou à nous doter d’un heureux sens de l’autonomisation. Qu’y a-t-il à ne pas aimer ?

Pour plusieurs de mes estimés collègues et chers amis, très peu! De toutes les faćons, ils courent aux digues pour contester le sens du déterminisme technologique. « Nous sommes plus furieux que n’importe quoi, nous n’avons plus à supporter cela ! » crient-ils en replissant hâtivement un autre sac de sable. « Microsoft Outlook ne fonctionne nullement mieux que mon calendrier de bureau », disent-ils, « Les conversations à téléphone cellulaire dans la voiture? Sur le corps ! »

Il serait facile pour ceux d’entre nous qui ont tendance à accueillir les nouvelles technologies avec enthousiasme, de considérer de tels sentiments comme malheureux, erronés ou incroyablement anachroniques chez une personne vivant dans le 21ième siècle.

Mais ce serait une terrible erreur. Ce sont des hommes et des femmes gentilles et réfléchis, dont la plupart ont de bonnes raisons rationnelles de leurs points de vue. Ils ont pris le temps de lire les indicateurs jalonnant le chemin lesquels beaucoup d’entre nous ne voyons pas ou ignorons sciemment. Par exemple, voici seulement deux d’entre de nombreuses raisons qu’ils ont invoquées pour repenser et, dans certains cas, s’opposer à l'ouragan de technologie.

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Son impact sur le ministère d’église aujourd’hui

Trop d’églises sont dévolues, certains pourraient dire, d’être des congrégations de la paroisse mettant l’accent sur le culte et la préparation personnelle pour le ministère, pour devenir des sociétés axées sur la technologie. On pourrait être pardonné de penser qu’un nombre croissant d’églises se ressemblent plus à des centres de divertissement qu’à des lieux traditionnels de culte centrés sur le Christ.

Sur une grande échelle, quelques-uns peuvent faire valoir que peu de nouvelles installations de l’église se passent généralement de s’acquérir d’importantes technologies avancées de culte et de communication. D’énormes écrans lcd changent souvent le dimanche matin en quelque chose ressemblant à un film IMAX. Des équipes sélectionnées de culte équipées de microphones sans fil et d’écouteurs à l’oreille, ont, dans bien des cas, remplacé la chorale paroissiale qui était plus inclusive même si moins dramatique. Les efforts communautaires d’évangélisation se trouvent supplantés par des sites Toile commerciaux, les appels téléphoniques et visites personnelles par des mails électroniques, et la prédication puissante dans des églises trop nombreuses par des images projetées de présentation.

Cet impact de la technologie sur la manière dont nous faisons aujourd’hui du ministère, est-il nécessairement une chose mauvaise ? Est-il nécessairement bon? Pour beaucoup de ceux qui choisissent de résister à la doctrine de la technologique inéluctable, il n’est ni l’un ni l’autre et, en même temps, tous les deux. Le point qu’ils font, et que je crois que convaincant, est que la plupart des responsables de l’église pourraient certainement bénéficier d’une réflexion sérieuse quant la technologie, pour savoir si une technologie du possible est égale à une technologie de l’obligeant, avant de changer la nature essentielle de notre façon de faire du ministère.

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Son impact sur la famille aujourd’hui

Les images d’enfants lançant la balle autour de l’arrière-cour, ou d’un père et son fils à la pêche au ruisseau approchent de l’état de fantaisie dans de nombreux foyers. Aller jouer après l’école a été remplacée par des heures sans fin de parcourir sur des centaines de chaînes de télévision par câble, de jouer en ligne ou au console de jeux vidéo, de navigation sur la Toile, de causerie en téléphone cellulaire ou en messagerie texte. La conversation devient rapidement un art perdu, tant qu’on consomme ses repas à tableau en face du téléviseur personnel et se met en prise de sa casque d’écoute qui offre sans cesse à l’auditeur le choix de milliers de chansons MP3. La famille cohésive et affectueuse que nous avons toujours chérie se trouve en train de devenir un peu plus d’un groupe d’unités indépendantes de vie.

Que l’on ne s’y trompe pas : La désocialisation technologique ne se limite pas à la génération numérique. Ceux d’entre nous qui sommes dans nos 40 et 50 nous achetons les plus gros jouets. Pourquoi voudrait-on limiter sa consommation de la télévision en faveur d’un moment en famille lorsqu’on a un écran de plasma haute définition à 6 pouces avec son entourant Dolby 5.1 ? Récemment, une connaissance qui est fermement dans sa « maturité » a exprimé sa frustration extraordinaire de ce que son dîner d’anniversaire du mariage avec son épouse a prévenu une session de jeu en ligne avec un collègue. Incroyable !

Il n’y a pas de structure terrestre plus importante pour Dieu que la famille. Elle a été établie par Dieu, selon le deuxième chapitre de la Genèse, et reste un des grands axes de son attention depuis. En tant que parents, et qu’hommes et femmes dans le ministère, nous devons valeur à ce que Dieu estime. Tout ce qui peut potentiellement compromettre la santé et la vitalité de la famille nous oblige à une approche attentive et tempérée. Vu que l’impact néfaste de la technologie est plus que potentiel, nous devons avoir le courage de faire ce qui est nécessaire pour protéger nos familles.

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Pour parler honnêtement, il y a bien d’autres préoccupations au sujet de l’acceptation irréfléchie de toutes les choses de technologique. Voulons-nous vraiment que nos régions sauvages et nos cours d’eau soient submergés par des tout-terrain et des véhicules nautiques à moteur? Nous attendons-nous avec intérêt à nous assoir au milieu des passagers en bus, chacun équipé d’oreillettes sans fils engagé en conversation idiote avec des amis invisibles? Et ne me faite pas commenter les pilotes de voiture peu compétents qui jonglent d’un téléphone cellulaire dans une main et une boisson gazeuse dans l’autre tout en essayant de contrôler le volant aux genoux. Est-ce une bonne chose?

Dites-moi franchement, pourquoi ma mère, qui a 79 ans, ne devrait-elle dire comme réponse acceptable : « Je ne veux tout simplement pas utiliser le mail électronique » ? Le fait que des millions de nous appréciions et promouvions l’usage de nouvelles technologies, devrait-il créer un impératif pour tout le monde ?

L’« ouragan de technologie » ne montre aucun signe de ralentissement et il ne va certainement jamais inverser cours. En vingt ans, toute cette angoisse sera un souvenir lointain. Les technologies qui sont considérés comme novateurs aujourd’hui se seront si pleinement intégrées dans notre vie qu’elles seront comparables à un interrupteur ou à un thermostat. Rien, cependant, ne justifie leur acceptation irréfléchie aujourd’hui.

Il est probable que je resterai un technophile non repenti. Il est dans mes chromosomes. À ne pas tenir compte les conseils de mes collègues qui expriment bien les préoccupations au sujet de l’impact des libres appropriation et application de la technologie dans le ministère, nos familles et notre culture, serait, cependant, à la fois arrogant et imprudent. Alors, je serais un peu plus d’un introverti vieillissant qui porte un téléphone Blackberry. Et qui voudrait cela ?

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